Toute possibilité de s’approcher de Dieu n’existe que sur la base du sang du Christ, et l’expiation trouve sa plus profonde raison d’être et son urgence dans la sainteté de Dieu. Aussi toute doctrine de l’expiation qui n’en voit pas la nécessité que dans les exigences d’une sorte de formalité gouvernementale ne va pas à la racine de la question.
La raison première et fondamentale du fait que sans effusion de sang il n’y a pas de rémission de pêché, réside dans la sainteté de Dieu. Si Dieu est saint, le pêché doit-être couvert avant qu’il y puisse avoir communion entre le pêcheur et Dieu. Et c’est avec un respect solennel que nous devons nous approcher, car même les saints séraphins couvraient leurs faces et leurs pieds en présence de Dieu; ils ont quatre ailes pour l’adoration, et rien que deux autres pour le service.
Il n’y a pas de pardon sans expiation, et le pêché doit-être couvert devant le saint regard de Dieu, et rien ne peut le couvrir que le sang. Mais pas n’importe quel sang, car il est dit: mais Dieu prouve son amour envers nous en ce que lors que nous étions encore des pêcheurs, Christ est mort pour nous. ( Romains; 5-8 )
Quelle chose merveilleuse que l’amour de Dieu ! Il ne serait pas merveilleux qu’un Dieu souille aima les hommes souilles comme nous, mais qu’un Dieu dont le nom est saint, et la nature pure, le Dieu infiniment saint puisse aimer des êtres aussi complètement pêcheurs que nous, ceci est la merveille de toutes les éternités; il y a bien des mystères dans la Bible, mais aucun n’est aussi profond que celui-ci.
La foi se tient toujours debout autour de la croix ; le christianisme monte sur la croix. Le sacrifice est la mesure de l’amour, aussi le sacrifice de Christ est la mesure de l’amour de Dieu.