Nous lisons ce que les évangiles nous rapportent au sujet du caractère de Christ, ce caractère de compassion, que de grands exemples qui sont cites à sa personne, tels que; il allait dans une ville appelée Nain et une grande foule avec ses disciples faisaient route avec lui et lors qu’il fut prés de la porte de la ville, voici on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve, le seigneur l’ayant vue fut ému de compassion pour elle, et lui dit; ne pleure pas. ( Luc : 7-12).
Que de nombreuses fois cette déclaration est mentionnée dans les écritures: ému de compassion, car il compatissait à toutes les misères humaines, aux infirmités, tares ou dégradations quelconques, il n’accomplissait pas son œuvre par simple sentiment du devoir, ni de façon froide, mais c’était son cœur qui le poussait vers ceux qu’il était venu aider et sauver. En fait, ses actes de miséricorde lui coutaient autre chose que le sacrifice d’heures de loisirs ou la dépense d’efforts et de puissance personnels.
Il lui coutait de l’angoisse et de la douleur, car il communiait avec les autres hommes dans leurs propres souffrances, leurs propres déchirements de cœurs, les conséquences, et la honte de leurs propres pêchés; et lui ne pouvait en être le témoin de la misère, du pêché, de la douleur et de la mort sans en être navré. Il frémissait dans son esprit et fut toujours ému de compassion; et là résidait un des grands secrets de sa puissance.
Comprenons-le aussi, que c’est lors que nous nous identifions avec les douleurs des autres que nous pouvons consoler; que c’est faisant notre, les besoins des autres que nous y satisfaisons l’intérieur ; que c’est en nous reconnaissant pêcheurs avec eux que nous pouvons leur montrer la voie du salut.
La vraie puissance qui nous permet d’aider les hommes est chose très couteuse, mais quiconque veut bien en payer le prix peut aussi l’obtenir. Mais celui qui n’est pas prêt à abandonner sa légèreté de cœur et à prendre sur ses épaules le fardeau du pêché, de la douleur et de la honte de l’humanité doit renoncer à devenir un de ceux qui aident les hommes.
Les paroles de flamme n’ont jamais sauvé personne, mais les cœurs qui saignent accomplissent cette œuvre.